Observateur, plus le temps passe, du théâtre de
nos fredaines,
j'ai décidé avant la casse, à l'entour de la
soixantaine
de rédiger des historiettes afin d'assouvir sans
scrupules
dans ces récits, le monticule de pulsions qui
peuplent ma tête.
L'enjeu de ce jeu littéraire tend au travers de
ces histoires
à m'assurer un défouloir, une vidange salutaire.
Comme la simple cafetière l'humeur parfois, au
fil des ans
ayant amassé du calcaire, a bien besoin d'un
détartrant.
Un fabuliste dilettante qui moralise sans raison
peut se muer en parturiente qui accouche d'un
avorton.
Aussi faut-il pour la paresse intellectuelle ou la
routine
dans le plus gras de la fesse injecter de
l'amphétamine,
et sans regret manier l'outrance pour réveiller
la réflexion,
ôter des pieds les vieux chaussons et composer
d'autres romances.
Des fables d'aujourd'hui créées par Pierre Ferrand,
illustrées d'un bestiaire en pointe sèche, de Mary-des-ailes.
Collection DuO DuO,
64 pages, 10 euros.
La revue Project'îles en parle ici.
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